podcast vérité
#30 « Célébrer la simplicité et la connexion : vers un nouveau modèle de croissance ? »
Juliette Siozac
Lorsqu’on traverse des moments charnières, comme un divorce ou un changement de carrière, on peut se retrouver face à des défis inattendus, mais aussi à des opportunités de croissance incroyables. C’est ce que Juliette Siozac, fondatrice de « Mon Moment Magique », nous démontre avec brio en partageant son parcours ; Sa quête de dépassement l’a menée à la création d’un réseau impressionnant de 800 ambassadeur.ices.
Découvrez comment, à travers les épreuves de la vie, Juliette a embrassé une spiritualité fluide, transformant obstacles en tremplins vers une croissance fulgurante. Elle nous prouve que la transformation personnelle peut rimer avec leadership, spiritualité et réussite.
Dans cet épisode, Juliette nous donne un aperçu de sa façon de diriger son entreprise : elle célèbre la simplicité, l’ouverture et la connexion communautaire. Elle partage sa vision avant-gardiste sur l’intelligence spirituelle et émotionnelle et comment ces forces peuvent nous propulser tant sur le plan personnel que professionnel et favoriser la croissance et la prospérité.
Au-delà de son histoire inspirante, Juliette aborde des thèmes cruciaux tels que l’inclusivité, l’éducation émotionnelle, et le pouvoir de l’authenticité. Elle utilise ses expériences pour équiper la prochaine génération avec les outils nécessaires à une expression émotionnelle saine, soulignant l’importance de l’entrepreneuriat intuitif et conscient.
Ce récit inspirant explore les dimensions profondes de l’autonomisation féminine, de la quête d’équilibre entre aspirations professionnelles et vie personnelle, à l’intégration de la spiritualité au cœur du leadership. Juliette partage comment aligner sa vie professionnelle à ses valeurs fondamentales, célébrer chaque progrès et savourer chaque instant de son voyage évolutif.
Passez un moment magique avec nous et apprenez à vivre en accord avec vos valeurs tout en célébrant chaque victoire et en appréciant chaque instant de votre parcours avec une ouverture d’esprit et un cœur prêt au changement.
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Timeline :
00:02:02 – Création, financement et développement du concept Mon Moment Magique
00:22:32 – Fidélité et solidarité des ambassadrices
00:23:39 – les clé vers le succès : foi et efforts
00:29:47 – Gérer l’intensité de l’entreprise face à ses propres besoins
00:31:57 – Réconcilier croissance spirituelle et financière
01:01:44 – Protéger son énergie et ses émotions pour réussir
01:06:09 – Réaliser l’impact et la gratitude
01:07:47 – Se célébrer et prendre du temps pour soi
Pour contacter Juliette Siozac :
Linkedin
Instagram
Son site
La page instagram de MMM
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Transcription de l’épisode
OMBELINE
Bonjour Juliette, bienvenue dans le podcast vérité.
JULIETTE
Bonjour, merci beaucoup de m’accueillir.
OMBELINE
C’est un grand plaisir de t’accueillir aujourd’hui, j’allais dire de te rencontrer mais bon, on s’est quand même déjà rencontrés. Ça fait longtemps en fait que je te connais, ça fait longtemps qu’on me parle de toi. J’ai connu certaines de tes ambassadrices, dont au moins une personnellement d’ailleurs, si tu écouteras cet épisode. Et donc c’était vraiment un grand plaisir de te recevoir dans le podcast. On va aborder des thématiques qui me sont chères autour de l’entrepreneuriat, du leadership féminin, de la spiritualité. Avant que je te présente, est-ce que tu aimerais nous dire où est-ce que tu te situes maintenant pour qu’on puisse t’imaginer, pour ceux en tout cas qui ne voient pas l’image ?
JULIETTE
Alors, je suis à Aix-en-Provence, sous un super soleil printanier avec un grand ciel bleu, avec plein d’arbres en fleurs derrière ma fenêtre. Je suis dans mon bureau, mon bureau qui est mon petit espace tout cocooning où je travaille beaucoup dedans, mais c’est aussi vraiment mon petit endroit un peu ressource, refuge, on l’appellera un peu comme on veut. Voilà, ménager avec plein de photos, plein de citations inspirantes, plein de… J’ai des bougies, j’ai plein de petits porte-bonheurs. C’est vraiment ma petite bulle magique.
OMBELINE
Et donc, tu es la fondatrice du premier concept francophone d’atelier Bien-être pour les enfants, Mon Moment Magique, qu’on appelle aussi MMM.
JULIETTE
Que.
OMBELINE
Tu as créé en 2015, donc il y a neuf ans. Aujourd’hui, ça représente 800 ambassadrices et ambassadeurs qui ont été formés dans 27 pays. Et puis, depuis quelques mois, MMM est aussi présente dans les hôpitaux et dans les écoles pour continuer à déployer ta vision. Avant ça, en fait, tu étais animatrice de Colo et tu quittes tout à l’âge de 33 ans. Job, mari, lieu de vie. Et tu rentres dans une phase d’intériorisation de chemin, de chemin personnel. Et deux ans après, alors que tu es dans un cercle de femmes avec ta fille, que tu tires une carte d’oracle, c’est là que, boum, tu as l’idée du concept de MMM. Et au début, c’était juste pour le plaisir de reconnecter avec les enfants. Tu ne pensais pas que ça deviendrait un jour un business. Et ce qui m’a marquée dans notre conversation pour préparer cet épisode, c’est que tu m’as dit que tout est fluide depuis neuf ans. Alors que, et c’est un peu ça, en fait, que j’aimerais que les auditeurs reçoivent de notre conversation, tout est fluide depuis 9 ans. On va comprendre pourquoi c’est fluide. Qu’est-ce qui fait que toi, t’arrives à dire que c’est fluide ? Alors que, comme tout le monde, tu traverses des défis. Tu as eu notamment un burn-out maternel en 2021.
JULIETTE
Et.
OMBELINE
Ceux qui te connaissent disent de toi que tu es un modèle de résilience. Donc on va aborder ça ensemble, quelles sont en fait les clés pour que l’expansion de MMM te semble facile et fluide depuis le début. Et puis ta vision du leadership féminin de l’Empowerment parce que tu as des apprentissages d’être leader de 800 ambassadrices, ambassadeurs. Et puis on découvrira aussi peut-être un petit peu plus quel est l’avenir de MMM.
JULIETTE
Avec grand plaisir.
OMBELINE
Par quoi aimerais-tu commencer ma chère Juliette ?
JULIETTE
Qu’est-ce qui te vient de toi ? Ce qui me vient c’est d’insister sur ce côté fluidité. Depuis que j’ai créé MMM, je cours sur le tapis rouge que me déroule l’univers. Et c’est une expression qui me tient à cœur et qui résonne vraiment avec ce que je vis. Parce que quand j’écris, tu parlais du cercle de femmes où j’étais avec ma fille. Donc j’ai fait, pour resituer un petit peu plus, quand j’avais 33 ans, j’ai divorcé, déménagé, démissionné et j’ai aussi déprimé, ce que j’appelle mes quatre dés. Dans la conférence TEDx que j’ai faite à Cannes, je parlais de ces 4 D. Je me suis d’ailleurs maintenant amusée à faire d’autres lettres. Je fais les 4 S, les 4 R. Je suis en train de réfléchir un peu à la suite. J’ai vraiment pris le temps. À la base, je n’étais pas du tout branchée développement personnel, ni bien-être, ni pas du tout dans cet univers-là. Et j’ai pris le temps pendant deux ans d’expérimenter, de découvrir, de rencontrer des personnes, de lire des livres, de regarder aussi des vidéos, de parler avec un certain nombre de personnes. Et ça m’a clairement sauvée parce que je n’étais pas en très bon état quand je suis partie à 12 ans. Et puis ça aussi, j’ai entraîné ma fille avec moi dans ce sillon. Donc ma grande-fille qui a aujourd’hui 16 ans avait à l’époque quatre ans et demi. Et puis tout ce que je découvrais qui me faisait du bien, je lui partageais avec elle à la maison pour l’aider justement à apprivoiser ses émotions, parce que j’ai découvert qu’on avait des émotions, c’était chouette en fait, on n’était pas obligé de toutes les enfuir et de faire comme si elles n’existaient pas. Je l’ai aidé aussi à développer sa confiance en elle, à cultiver, j’aime bien dire, le calme intérieur, parce que les enfants d’aujourd’hui, ils ont des emplois du temps qui sont souvent encore plus remplis que les nôtres. Et c’est bien de faire des pauses. Et j’avais envie de lui enseigner ça aussi en étant petite. Et moi, je m’étais rendu compte que j’avais beaucoup couru dans ma vie. Parce qu’entre ce nouveau départ et la période dont tu parlais, où j’étais animatrice en collé en centre aéré, j’ai fait dix ans dans des agences de communication avec un rythme de vie assez intense, pour pas dire très intense. Et j’avais vraiment envie de ralentir aussi ce rythme et de transmettre ça à ma fille pendant qu’elle était petite et en pleine capacité d’apprentissage aussi de toutes ces notions.
OMBELINE
Oui, que ça soit normal pour elle en fait.
JULIETTE
Exactement. Et je pense que c’est ça qui m’a guidée aussi dans la création inconsciente au début de MMM. Après, j’ai eu une deuxième fille qui est aujourd’hui à neuf ans et j’ai créé elle-même trois mois après la naissance de la petite. Donc, j’ai eu une espèce de double grossesse, de double accouchement qui, à la fois, est très excitant, très challengeant, mais qui est aussi très fatigant et qui peut aussi faire peur en disant « comment je vais faire pour tout gérer ? ». Et c’est là où on parle effectivement de fluidité, c’est là où toutes ces merveilleuses mains viennent enchaîner. Même si j’ai récupéré aussi mon lot de galères sur le chemin. Mais du coup c’était fluide, c’était chouette, c’était agréable, c’était plaisant. Et voilà, cette fluidité, pour moi, elle est vraiment là-dedans. C’est que je me suis alignée sur ma mission de vie. Et à ce moment-là, il y a tout qui s’est mis en place de manière simple. J’ai créé, moi, mes premiers ateliers. Au début, je les faisais avec ma fille, avec les enfants de mes copines, les copains de ma fille, etc. Et puis après le cercle s’est élargi, j’ai eu d’autres propositions, j’ai commencé à en faire dans d’autres lieux, en association avec d’autres personnes. Et puis je me suis dit, j’ai vu l’impact sur les enfants, j’ai vu l’impact sur les parents. Entre temps, j’avais repris du conseil en communication en freelance. Donc j’avais les deux casquettes professionnelles, mais je sentais vraiment que mon cœur m’appelait vers MMM, sauf que je voyais clairement pas comment j’allais en vivre. Entre temps, je m’étais retrouvée maman solo pour la deuxième fois, donc j’étais toute seule avec mes deux filles. J’avais quand même aussi une certaine pression financière pour pouvoir tenir ma petite maisonnée, on va dire. Et toute seule, en faisant des ateliers sur X, c’est clairement pas ça que j’aimais pouvoir en vivre. Et puis, je me suis dit, tiens, ça serait chouette s’il y avait d’autres personnes dans d’autres villes qui faisaient aussi ces ateliers. Et comme par hasard, l’univers m’a envoyé ma première ambassadrice. Et puis la deuxième. Et de là où j’avais commencé à imaginer les former un petit peu en mode système D, elles venaient chez moi avec leurs enfants, leurs machins, j’expliquais un peu comment je faisais, puis ça se déclenchait. Quand j’en ai eu deux à former, je me dis que j’ai voulu créer un programme de formation. Et là, c’est là où mes dix ans en agence d’école et mon école de commerce, ça m’a aidé vraiment à tout structurer, à tout organiser. Je pense que si je n’avais pas eu ce bagage d’études, en fait, je n’aurais pas pu faire aussi tout ça. Et puis, sauf qu’il faut recontextualiser tout ça, c’est qu’il y a neuf ans, ça n’existait pas les formations en ligne. Aujourd’hui, tout le monde en fait. C’est facile, ça semble évident. Aujourd’hui, tout le monde a sa communauté, etc. Mais il y a neuf ans, il n’y avait pas du tout, du tout tout ça. Donc, je suis partie un peu dans un espèce de no man’s land, mais j’étais vraiment guidée par mon intuition, par ce que j’avais envie de faire, par les résultats que je voyais sur les enfants, par les retours et par ce qui raisonnait en moi ce que j’avais envie de faire. Donc, j’ai un peu tâtonné au début sur les plans techniques, informatiques. En plus, il n’y avait pas du tout le domaine.
OMBELINE
Il n’y avait pas les plateformes qui existent aujourd’hui.
JULIETTE
Il n’y avait rien. Il n’y avait rien. Je faisais les formations sur Skype. J’envoyais tous les contenus par mail. Les filles recevaient 50 mails parce que j’étais limitée par la taille des mains, etc. Maintenant j’en suis à ma deuxième plateforme, etc. Il n’y avait même pas de cloud ou ce genre de choses ? Si, peut-être qu’il y avait des Dropbox, des Drive, je ne sais pas quoi. Oui, déjà. Après, c’était à 9 ans, c’est à 5 ans. Mais bon, ce n’était pas aussi accessible qu’aujourd’hui. Ce que je préférais, le côté technique, moi je suis plutôt avec mes petits cahiers, etc. Du coup, ça ne m’a pas fait peur en fait. Donc, j’ai trouvé des ressources et après, il y a un consultant notamment qui m’a beaucoup aidée sur cette partie-là et qui m’a dotée de plein d’outils techniques qui m’ont permis de gagner du temps, de gagner en efficacité, en productivité, etc. Et je suis partie à faire cette formation. Et en l’espace de six mois, j’avais formé 60 personnes. Et là, il y a tout qui s’est accéléré. Au début, on faisait des ateliers que pour les enfants, pour les 6-11 ans. Et puis après, toutes les premières ambassadrices, elles étaient vraiment très, très impliquées dans le projet. Et puis, elles avaient plein d’idées. Et puis, elles avaient envie d’en faire plus. Et puis, on s’est retrouvés l’année d’après à faire une maison pour les petits, pour les ados, en duo, avec un parent et un enfant. Et tout le monde avait des idées, mais il faut aller sur les salons, il faut développer sur les réseaux sociaux, il faudrait avoir une vidéo qui présente à ma mère. À un moment, je me suis arrêtée. J’ai dit, OK, les filles, j’entends tout ça. On peut faire tout ça, sauf que toute seule, je ne vais pas pouvoir. Je n’avais pas les moyens financiers de pouvoir prendre des gens pour développer tout ça. Je n’avais pas le temps parce que j’avais déjà suffisamment à faire et puis j’avais mes deux petites filles avec moi. Du coup, j’ai lancé tout un projet de co-création. Vous avez toutes des casquettes différentes, celle qui avant était commerciale, celle qui avait une spécificité sur les salons, l’autre qui s’intéressait peut-être à tout ce qui était un peu les réseaux sociaux qui se développaient aussi pas mal à l’époque, etc. J’ai dit soit on y va toutes ensemble et chacune vous donner un petit bout de goût et puis du coup on va pouvoir faire beaucoup. C’est un peu le proverbe africain, seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin. Ou soit vous attendez que moi j’ai le temps de mettre tout ça en place. Donc elles m’ont toutes répondu mais on y va avec toi, pas de problème. Par contre je peux pas vous payer, mais c’est pas grave et on y va. Et du coup, chacune a donné un petit bout de temps, d’énergie, d’idées, d’intellect, etc. Et au final, on a pu mettre plein, plein de choses en place et ça a permis de vraiment monter d’un étage et de faire en sorte que le concept se développe encore plus avec d’autres produits, avec une communication qui était plus visible, avec… Et tout ça avec vraiment un esprit communautaire très fort, avec beaucoup de solidarité, beaucoup de partage. Alors on ne parlait pas de sororité à l’époque, maintenant c’est le grand terme à la mode, mais c’est exactement ça en fait. C’était une communauté de femmes qui s’entraînaient et qui avaient envie de construire le nouveau monde d’aujourd’hui, de demain, en intégrant les enfants dedans et qui voulaient être pleinement actrice aussi de ce modèle-là. Donc c’est ça qui a vraiment aussi permis le déclenchement, c’est ce lien avec la communauté, cette implication de chacune. Et je me suis toujours attachée à être très disponible, très réactive, très présente, en lien avec chacune d’entre elles. Je les connais toutes personnellement. Je sais qui est actif, qui n’est pas actif, qui cartonne, qui a un peu plus de mal. Il y en a qui reviennent, il y en a qui arrêtent, mais après qui décident finalement de revenir. Ou avec qui je vais nouer d’autres relations après, même si elles ne sont qu’en basse arrière depuis 3-4 ans, on est toujours en lien, etc. Et ces liens humains qui ont été tissés et qui sont tissés et qui continueront d’être tissés demain, je pense que c’est vraiment là le cœur du succès aussi du projet.
OMBELINE
Carrément, carrément. Je note depuis tout à l’heure tes clés et je ferai en sorte de les résumer à la fin. Il y a aussi quelque chose de très fort quand tu parles de cette sororité, de l’engagement de tes ambassadrices, de cette co-création entre vous. J’ai eu l’image, tu sais, peut-être de ces villages dans certaines tribus où les femmes sont ensemble, vivent ensemble avec les enfants. Et en fait, elles grandissent ensemble, elles créent ensemble. Et là, quelque part, les ambassadrices de MMM, elles ont choisi de réussir ensemble aussi.
JULIETTE
Exactement.
OMBELINE
Je me demandais aussi, quand tu commences à les impliquer, tu dis que tu ne peux pas les rémunérer pour ça, mais tu es encore dans un modèle qui n’est pas rentable à ce moment-là.
JULIETTE
Alors c’est au tout début de la rentabilité. Avant de créer la société, je suis restée trois ans dans une couvette d’entreprise. Et ça, ça a été beaucoup de gratitude aussi pour eux parce qu’ils suivent toute la partie administrative, comptable, etc. Ce qui permet aux porteurs de projets de vraiment se concentrer sur le cœur de leur activité. Donc eux, ils m’ont vraiment aussi beaucoup aidé à démarrer. Et puis il y a eu quand même beaucoup de frais au début, après une fois que le site a été mis en place, qu’il a fallu investir dans la plateforme, et puis les formations ne demandaient pas très cher au début. Donc après j’ai ajusté aussi ma politique tarifaire pour que ce soit rentable, mais sachant qu’au début, Je n’ai pas fait ça spécialement pour… C’est pas que je ne voulais pas en vivre, mais je n’étais pas dans cette dynamique-là du tout au début. Après, ça s’est fait au fur et à mesure, où j’ai fait beaucoup de troc, en fait. Où voilà, si une ambassadrice faisait telle prestation, en échange, elle avait un module de formation complémentaire qui lui était offert, pour que ça soit juste aussi. Parce que moi, j’ai vraiment besoin que les choses soient équilibrées et que ça soit du donnant-donnant et que… Après j’ai appris aussi à accepter de recevoir sans donner en échange, ça c’est un bel enseignement aussi parce que j’avais beaucoup de mal, si on me faisait un cadeau, je refaisais un cadeau derrière en fait. Donc apprendre à accepter les cadeaux aussi, ça c’est… C’était pas facile, maintenant j’y arrive un peu plus facilement qu’avant.
OMBELINE
Bien sûr, recevoir sans redevabilité, ça c’est quelque chose que j’enseigne moi beaucoup dans la relation à l’argent et c’est essentiel effectivement pour les femmes entrepreneurs parce qu’on.
JULIETTE
A quand même ce…
OMBELINE
Cette capacité à être dans le don, mais à notre déprimant. Donc, t’es dans une couveuse pendant trois ans. Oui, je voulais te demander, est-ce que tu as fait appel à des financements ou est-ce que c’était financé par tes fonds propres ?
JULIETTE
En fait, ça s’est autofinancé tout seul. Je n’ai pas eu d’investissement à faire au début. Après, j’ai commencé clairement dans mon salon en pyjama. Je n’avais pas spécialement d’argent. Moi, j’ai vécu au début parce que j’étais payée par le chômage. Du coup, ça m’a permis de développer sans me payer au début. Et puis après, ça s’est autofinancé là aussi de manière plutôt magique. Magique.
OMBELINE
Pour résumer déjà les clés que tu nous as données, tu as accepté aussi de te faire aider par un consultant qui lui a pris toute la partie process, automatisation pour que ça soit plus facile de délivrer les formations et que donc tu puisses former plus d’ambassadrices. Il y a eu l’étape aussi où tu as fait appel aux ambassadrices pour être dans un élan de co-création et pour qu’elles s’engagent avec toi à développer le réseau. Et puis, il y a cette capacité à recevoir sans redevabilité. Qu’est-ce que tu aimerais nous partager d’autre comme clé qui ont fait que ça a été fluide pour toi ces neuf dernières années ?
JULIETTE
Ce qui a été fluide aussi, c’est que j’ai une collaboratrice absolument merveilleuse, qui a été l’une des premières ambassadrices que j’ai formées, et puis qui m’a rapidement aussi proposé son aide pour la première convention qu’on a organisée, et qui est vite devenue indispensable, et qui a été la première salariée de MMM depuis maintenant, je crois que ça fait six ans qu’elle est salariée. et qui est la fée de la communauté. Sa mission à elle, c’est vraiment de prendre soin de chaque ambassadrice. Et je parlais tout à l’heure de l’importance du lien humain. Au début, je me rappelle les premières ambassadrices qui me disaient « Mais attends, là on n’est pas nombreux, c’est facile, tu nous connais toutes et tout, mais quand on sera plus nombreuses, comment tu vas faire ? » C’est une promesse que je leur ai faite et que je me suis faite à moi aussi, c’est de ne jamais devenir une espèce d’usine à ambassadrices. Ce n’est pas des numéros dans un listing, c’est toutes des femmes, des êtres humains, des personnes qui s’impliquent pour le développement de ce concept, qui s’impliquent au quotidien auprès des enfants qu’elles accompagnent dans leurs ateliers. Donc il y a cette espèce de côté un peu maternant aussi qu’on a avec les ambassadrices, tout en les maternant pas trop, en leur aidant aussi à faire développer leur sens de l’autonomie, pour que ce soit aussi des entrepreneurs qui soient dégourdis, qui ont le sens de l’initiative, qui savent rebondir, qui savent trouver des solutions, etc. Mais elles savent qu’on est toujours là. Tant ma collaboratrice que moi, voilà, en backup. Moi, je ne sais pas, je dois avoir 20 ambassadrices qui m’écrivent tous les jours. Elle, je pense qu’elle doit recevoir 50 personnes différentes qui nous contactent pour des questions techniques, pour dire « je suis hyper contente, j’ai eu telle proposition » ou « hier, c’était dur, j’ai eu telle problématique avec un enfant ». On est vraiment dans le partage. Après, on a un groupe de travail aussi, on est toutes ensemble. pour encore une fois se faire avancer les unes les autres. Il y a cette idée aussi qu’on est toutes sur le même chemin, qu’on se tient la main, qu’on avance ensemble et que les difficultés que peut rencontrer l’une aujourd’hui, peut-être qu’il y en a une qui les a rencontrées hier et du coup elle va pouvoir lui apporter aussi un éclairage différent pour la rassurer, Il y a vraiment un lieu de déposer la parole aussi, de se sentir écoutée, de se sentir comprise et qui est, je pense, infiniment précieux aujourd’hui. Et finalement, c’est toutes des entrepreneuses qui sont rassemblées autour d’une même mission. Et en plus, cette mission, c’est pour les enfants. Je pense que les trois quarts, peut-être même plus, elles sont mamans, ou après j’ai des jeunes mamies aussi. Il y a vraiment cette envie de construire de manière concrète les piliers du monde de demain qui sont les enfants et c’est ce qui nous relie toutes aussi.
OMBELINE
Oui, il y a cette puissance du collectif et je suis sûre qu’il y a des ambassadrices qui viennent d’abord pour ça, parce qu’elles rentrent dans un collectif.
JULIETTE
C’est ça, tout à fait. Il y a même des fois des personnes qui me disaient, parce qu’il y a un système de licence de marque en fait, qui renouvellent ta licence d’une année sur l’autre pour rester dans l’aventure MMM. Et souvent, j’avais des personnes qui me disaient « Bon, maman, je ne vais pas pouvoir faire d’ateliers cette année pour telle et telle raison, mais par contre, je veux rester dans MMM. » Et ce sentiment d’appartenance, en fait, est très, très fort. Et après, c’est elles qui ont arrêté. Aujourd’hui, j’ai à peu près, pour te donner des chiffres concrets, il y a 70% des ambassadrices qui renouvellent leur licence d’une année sur l’autre. Donc, il y a une grosse fidélité aussi, puis elles restent en moyenne, on va dire, quatre ans. Et celles qui sont parties, elles m’aiment même dans le cœur, à vie en fait. Je les vois quand elles envoient des messages sur les réseaux sociaux, etc. ou quand je reçois des demandes. Après, il y en a certaines qui se sont lancées dans d’autres choses, qui me demandent d’intervenir ou qui me demandent leur avis. Donc, il y a toujours ce lien qui perdure, même si aujourd’hui, certaines ne font plus d’atelier sur les 800 et quelques qui ont été formées. Elles sont toujours là, elles font toujours partie de cette communauté. Il y a beaucoup de liens d’amitié qui se sont tissés aussi et qui perdurent au fil du temps. Et c’est beau d’avoir aussi… Tu vois, il y a d’un côté ce qu’on fait pour les enfants, et je suis fière de ça. Et je le vois moi au quotidien avec mes enfants aussi, je vois la grande, toutes les ressources qu’elle a intégrées, la petite, tout ce que je lui transmets et qu’elle acquiert aujourd’hui, c’est beau. Et puis je vois bien sûr tous les enfants dans les ateliers que je vais continuer de faire. Et de l’autre côté, je vois toutes ces femmes qui ont grandi, qui ont pris confiance en elles, qui, au début, n’avaient pas spécialement la fibre d’entrepreneuse et puis qui se sont lancées. Et MMM, c’est vraiment un catalyseur de talent qui leur a donné aussi confiance en elles, qui, voilà, elles ont senti ce soutien, toute la confiance que je leur donnais aussi en les intégrant dans ma communauté. C’est beau de voir ce rayonnement féminin à travers le monde et cette espèce d’épanouissement collectif. Carrément.
OMBELINE
Je me souviens aussi que tu m’avais transmis un peu ta formule magique, que je partage d’ailleurs beaucoup. Tu me disais, la réussite c’est une foi inémanable et des efforts extraordinaires.
JULIETTE
C’est ça, c’est l’équation du miracle. Le nom de cet auteur m’échappe momentanément, c’est celui qui a écrit le Miracle Morning. Et voilà, c’est ça, c’est de toujours avoir la foi en ce qu’on en ce qu’on fait et de fournir des efforts en permanence pour aller dans ce sens-là aussi. C’était une discussion que j’avais justement avec ma collaboratrice il y a quelques semaines, où après, dans l’ensemble, tout va bien, mais ma petite entreprise n’échappe pas non plus à la crise globale. Il y a des moments où c’est un peu plus tendu. Ça passe toujours, mais il y a des moments où c’est un peu plus tendu. Et je lui disais, mais en fait, même si cette année, ça sera une année qui sera certainement moins bonne que les autres, mais c’est OK. En fait, j’ai tellement confiance dans le processus de l’univers. J’ai tellement confiance dans la justesse du projet, dans l’impact que ça a sur les enfants et sur le monde que je sais que c’est quelque chose qui va durer, que ça ne va pas s’arrêter. On en voit plein des entreprises qui s’arrêtent au bout de X temps. On va fêter nos 9 ans, donc il y a quand même déjà une certaine stabilité, une certaine assise, etc. Mais il y a des moments où j’ai aussi des périodes de doutes, de me dire, est-ce que je vais y arriver ? Est-ce que machin, est-ce que truc ? Et puis, la réponse à chaque fois, c’est oui, parce que je sais en fait, je sais que c’est le projet de ma vie. Ma petite, à chaque fois, elle dit, quand tu seras morte, moi, je veux faire MMM. Donc la relève est assurée. Exactement, la relève est assurée. Hier, on tournait des vidéos pour un sommet. Et puis à un moment, on les fait ensemble, on monte les rituels aux familles. Elle, elle explique aux enfants. Moi, j’explique aux parents. Donc il y a une belle… Ah ouais. Et puis, du coup, j’étais en train de monter les vidéos sur l’ordi. Puis je la vois qui continue avec l’iPad et qui tournait ses vidéos en disant, bonjour. Alors ma maman est partie, mais moi, je vais continuer. Donc je voudrais vous montrer la posture de l’enfant aujourd’hui. Et je trouve que c’est génial. C’est la chaîne du bien-être, quoi. Et c’est chouette.
OMBELINE
Et c’est trop bien. En fait, vous pourriez créer le premier sommet en ligne pour les enfants ?
JULIETTE
Oui, c’est vrai, on pourrait. On pourrait carrément. J’essaie, du coup, c’est mon assistante magique. Et puis, en tant que maman, de partager ça avec elle aussi, c’est chouette. Ah, c’est chouette. J’invite aussi les ambassadrices à partager ça avec leurs enfants. Et du coup, comme elles animent les ateliers pour enfants, leurs enfants sont intégrés dans les ateliers. Donc quand on fait des ateliers en duo avec un parent, un enfant, les enfants sont assistants magiques, donc ils ont un vrai rôle d’animation dans l’atelier. Et puis voilà, après ils participent aussi. Et en tant que maman, partager ces moments-là avec son enfant, c’est hyper riche. Ça permet de tisser des liens et une connexion qui est encore plus forte. Parce qu’il y a ça aussi qu’on partage, il n’y a pas aussi que le quotidien, que les loisirs. Il y a aussi un petit truc, je vais dans le bureau de maman, j’aide maman à son travail. Alors en soute, votre travail de maman c’est sympa, c’est faire des ateliers pour les enfants.
OMBELINE
Pour moi c’est important de transmettre à Edgar des valeurs qu’on n’est pas dans le labeur. pour l’argent en fait. D’abord dans une contribution, dans ce qui est aligné avec nos talents et l’argent vient avec ça en fait. Ça c’est vraiment quelque chose qui est important dans l’éducation et Edgar adore le podcast vérité. Là, il y a le truc Encore une histoire et le podcast vérité sur le Apple podcast. Et donc, c’est vraiment chouette d’intégrer les enfants. Et puis, c’est une façon aussi, je trouve, d’être complète dans ta posture de dirigeante, parce que souvent, la maternité est quand même pas facile à côté de cette casquette d’entrepreneur. Et donc je trouve que d’intégrer les filles dans la vie de ton entreprise, il y a quelque chose d’entier.
JULIETTE
Oui, complètement. Et ça va dans les deux sens, c’est-à-dire que quand j’ai beaucoup de travail, je suis capable. Alors après, l’avantage aussi, c’est d’avoir le bureau dans une partie de la maison, ça aide énormément. Ça n’a pas que des avantages, mais c’est quand même un net atout. Et les fois où je vais avoir des semaines plus intenses au niveau travail, du coup, je vais prévenir aussi mes filles. Cette semaine, je ne bosse plus. Tiens, d’ailleurs, tu peux m’aider pour faire ci, tu peux m’aider pour faire ça. Ou au contraire, aidez-moi en me laissant tranquille dans ma bulle. Et de le contraire, quand mes filles ont besoin de moi, j’ai deux enfants qui ont des besoins intensifs, avec des problématiques aussi parfois intenses. Mais je suis capable aussi de couper, justement, je ferme la porte de mon bureau comme si je fermais un truc dans mon cerveau et je passe en mode maman à 100%. Parce que je trouve ce qui est dur aujourd’hui, c’est qu’on a notre casquette de femme, d’entrepreneuse, de maman, de copine, etc. Et des fois, il y a un peu tout qui se mélange et trouver un équilibre. Moi, je sais que c’est le sujet de ma vie. Et plus ça va, plus j’arrive à le faire, parce que j’ai cette assurance déjà dans ma vie professionnelle, et j’ai aussi cette proximité avec mes filles, qui fait qu’au début j’étais coupée en fait. Quand j’étais en mode maman, je me disais, ah là là, j’ai tout ça à faire, ça me saoulait limite de pas bosser, je me disais, je prends du retard et tout. Et puis quand je bossais, je me culpabilisais en me disant, ah mais j’adorais tellement être ma fille, aller au hôtel endroit, etc. Du coup, t’as l’impression d’être jamais à la bonne place. Aujourd’hui, j’arrive à être pleinement en conscience où que je sois, voilà, j’y suis, je suis concentrée, je suis pleinement présente et j’essaye de vivre les choses avec intensité pour que ça soit encore aussi plus juste et que ça me nourrisse, que ça me fasse du bien, que je me sente encore plus à ma place, quoi que je fasse en fait. Mais ça je pense que c’est une vraie clé aussi, d’être en pleine présence, d’être en pleine conscience et de ne pas culpabiliser d’un côté ou de l’autre. Tout à fait.
OMBELINE
Alors tu vois je remarque aussi que parfois on a des besoins ou des valeurs qui parfois peuvent être néfastes aussi. Par exemple, le besoin d’intensité, par expérience, je sais que parfois, il peut aussi nous faire vivre un peu trop d’intensité, mais plutôt désagréable. L’intensité, elle peut être dans les deux sens. C’est aussi, je trouve, une clé d’aller trouver cette justesse dans nos besoins et dans nos valeurs, pour ne pas qu’on soit dans l’excès.
JULIETTE
C’est de se connaître en fait. Je pense qu’aujourd’hui, il y a de plus en plus aussi de femmes qui nous écoutent, elles vont se reconnaître aussi, qui sont hypersensibles. Et justement, on vit cette intensité puissance 1000. J’avais la réflexion pas plus tard que ce matin, je me disais, je suis fatiguée, j’en ai fait beaucoup cette semaine. Et je me connais normalement, je vais au bout du truc, je n’arrête pas tant que je n’ai pas fini, etc. Et là, je me dis, je vais lever un peu le pied pour ne pas après chuter là où du coup, tout d’un coup, tu n’as plus du tout d’énergie, tu n’as plus de volonté. Du coup, tu as moins le goût des choses aussi. Et de dire, tiens, là, je détecte. que potentiellement je suis un petit peu sur le fil, je vais lever le pied, je vais aller passer une petite heure dans mon jardin au soleil avec un bouquin, je vais… Alors après, j’ai la chance que mon job, c’est faire des rituels bien-être, donc du coup, j’en ai plein, j’en ai plein en stock. Mais de détecter quand ça peut dériver.
OMBELINE
Oui, avant que ça dérive en fait.
JULIETTE
Exactement. Et de dire, qu’est-ce qui me ferait du bien à ce moment-là ? Je vais le faire. Et de s’octroyer le droit de prendre des pauses. Quand on est à notre compte, on a tellement envie de réussir et puis on se met la pression toute seule en fait. Du coup, on ne fait pas de pause, on enchaîne. Et même si au début, il y a ce côté aussi un peu surstimulant, on sait que sur la longueur, on ne tient pas en fait. Et le but, ce n’est pas d’exploser en vol. C’est clair, prendre soin de soi.
OMBELINE
Et je rajouterais savoir respecter ses limites aussi.
JULIETTE
Ouais, s’écouter ouais.
OMBELINE
Parce que ça vient nourrir ce besoin de sécurité intérieure. Et puis ça évite l’épuisement. Qu’est-ce qu’il y aurait d’autre ? Alors si on allait par exemple dans la relation à l’argent, sur comment réconcilier, parce que moi mon credo c’est réconcilier croissance spirituelle et financière. Donc tu vois j’imagine que depuis le début de MMM, toi aussi tu as beaucoup évolué dans ta croissance intérieure et financière. Le rapport à l’argent n’était pas le.
JULIETTE
Même au début, parce qu’au début tu.
OMBELINE
Faisais ça juste pour le plaisir. Même si aujourd’hui c’est toujours pour le plaisir, mais ça n’empêche pas effectivement la rentabilité financière, de pouvoir te rémunérer, de pouvoir avoir une salariée, etc. Puis c’est aussi un collectif prospère pour toutes les ambassadrices. Qu’est-ce que tu pourrais nous partager par rapport à ça, par rapport à ta relation à l’argent, par rapport à ta croissance spirituelle ?
JULIETTE
Comment ça s’est passé pour toi ? Je pense que si j’avais mis en place peut-être d’autres stratégies, je serais beaucoup plus riche que je me suis aujourd’hui. Mais clairement, ce n’est jamais été l’argent qui m’anime. Moi, tant que j’ai suffisamment pour vivre, ça me suffit en fait. Je privilégie vraiment ma qualité de vie à la quantité financière. Donc ça, c’est vraiment un truc qui est super important aussi. Tu vois, par exemple, toutes les ambassadrices qui font des ateliers, je n’ai jamais pris de commission ou de royalties sur leurs ateliers. Et quand j’ai été approchée par d’autres entrepreneurs avec justement des casquettes un peu plus financières, ils m’ont dit « Oh là là, mais tu ne devrais pas faire ça, tu gagnerais vachement plus d’argent ». Et je suis là, ben non, déjà parce que j’ai promis dès le début que je ne ferais jamais ça en fait. Et puis parce que c’est pas comme ça. Du coup mon parti c’est plutôt d’avoir une formation qui est assez onéreuse, mais parce que si elle est de grande qualité et j’ai que des retours vraiment très très chouettes sur la formation, Je préfère donner de la qualité, qui a une certaine valeur. Les ateliers aussi, on les vend à un certain prix. On est plutôt sur la fourchette haute des tarifs d’activité pour enfants, sur moyenne 20 euros par enfant et par atelier. Mais parce qu’aussi derrière, il y a une qualité, il y a tout un travail qui a été fourni, il y a un déroulé qui est pensé, il y a des rituels qui ont été structurés, qui ont été préparés. Je veux vraiment mettre en avant la qualité.
OMBELINE
Et encore, tu dis 20 euros, c’est la fourchette haute. Pour moi, la fourchette haute, elle serait 100 euros.
JULIETTE
Oui, mais pour un atelier d’une heure ou d’une heure et demie, tu mettrais 100 euros pour ton fils pour un atelier d’une heure ou d’une heure et demie ?
OMBELINE
Pour moi, ça serait une fourchette haute. 20 euros, je trouve que pour moi, c’est le bas de la fourchette. Oui, une heure, une heure et demie de l’atelier pour mon enfant où je sais qu’il va se ressourcer, il va se régénérer, il va s’apaiser.
JULIETTE
Moi, je mets plus que 20 euros pour ça. Oui, on peut le voir comme ça, tu as raison. Après, je sais que le frein dans les retours qu’on a au niveau des familles, le prix, c’est un frein aussi au niveau de certaines familles, dans des zones rurales notamment. Du coup, c’est un peu plus compliqué. Donc là, on adapte aussi bien sûr les prix.
OMBELINE
Est-ce que vous avez un… Tu sais, dans le cadre du podcast, on a un épisode avec Claire Ribouillard de Assopreneur. Je ne sais pas si tu les connais. Au moment où on enregistre aujourd’hui, l’épisode n’est pas encore sorti. Il sort la semaine prochaine. Mais donc, il pourrait y avoir effectivement deux modèles, en fait. Le modèle finançable et le modèle associatif.
JULIETTE
C’est ce qu’on fait un peu aujourd’hui, d’ailleurs.
OMBELINE
Pour les hôpitaux, les écoles.
JULIETTE
La petite parenthèse sur les hôpitaux, les hôpitaux, on a créé une association et ça, c’est vraiment un côté associatif qui est complètement caritatif. Dans la partie MMM à l’hôpital, il n’y a personne qui gagne de l’argent. On a conçu la formation qu’on a offert à l’association. L’association offre la formation aux animatrices et les animatrices offrent les ateliers aux enfants. Et cette espèce d’élan du cœur, de chaîne de solidarité, tout le monde donne au profit des enfants malades. Et là, voilà, on disait de donner sans recevoir en retour. On reçoit en retour, on reçoit la joie d’avoir mis un petit rayon de soleil dans la vie d’un enfant qui est à l’hôpital.
OMBELINE
Et tu vois, quand on paye pour les personnes qui peuvent payer les ateliers pour les enfants, on pourrait mettre plus, on pourrait mettre 50 euros par atelier ou 40 euros par atelier en disant que ça finance aussi l’association pour MMM à l’hôpital.
JULIETTE
C’est ce que j’avais fait pendant les temps de déconfinement. J’avais fait des ateliers en ligne au début, qui étaient offerts. Et puis après, je me suis vite rendue compte que c’était ingérable au niveau de mon énergie personnelle. Donc, j’avais transformé les ateliers qui étaient payants. Mais en fait, tout le prix de la participation, alors c’était à l’époque 10 euros les ateliers en ligne, était entièrement reversé pour MMM à l’hôpital. Donc, du coup, les mamans qui inscrivaient leurs enfants, à la fois faisaient une bonne action pour leur enfant qui passait un moment de bien-être, où il apprenait le yoga, la gratitude, la respiration, etc. Et en plus, ça permettait aussi d’offrir ce même moment à un enfant qui était hospitalisé.
OMBELINE
Oui, je comprends. Mais peut-être que, tu vois, dans mon cas, je ne sais pas le cas de tout le monde, évidemment, ça dépend du pouvoir d’achat et tout ça, mais je trouve que quand on a un pouvoir d’achat qui permet de mettre peut-être 40 euros au lieu de 20, peut-être que c’est un levier de motivation supplémentaire de dire je préfère mettre 40. Parce que je sais que 20 euros supplémentaires, ça va aussi financer les actions au sein des hôpitaux. Au lieu de dire tout le budget est reversé, je préfère dire je donne deux fois plus. Et je sais qu’il y en a la moitié qui va à l’association. Tu vois l’état d’esprit que je partage. Donc oui, on sait que ce n’est pas pour l’argent, mais je trouve que c’est tellement important d’avoir un état d’esprit de prospérité et pas de pénuries et de restrictions.
JULIETTE
La prospérité, surtout, ça va permettre la continuité du projet, la pérennité, que je me paie moi, que je paie ma collaboratrice, que je paie le loyer, que je paie les gens qui travaillent pour moi, etc. Et que tout ça, sans serrer le truc, du coup, je vais travailler aussi de manière confortable. Je vais être super disponible pour les gens autour de moi parce que j’ai cette stabilité aussi financière. Et puis, ça va me mettre en confiance aussi dans ma vie perso avec mes enfants quand je sors, Moi ce qui m’anime vraiment aujourd’hui c’est de me sentir en sécurité et puis après la fierté aussi de se dire bah tiens je vais monter ça toute seule, je me débrouille toute seule, j’ai besoin de personne.
OMBELINE
Et ben justement j’allais y venir tu vois, parce qu’une fois que t’as la sécurité, après c’est la vraie liberté.
JULIETTE
Exactement.
OMBELINE
Et c’est pas si simple de s’autoriser la liberté.
JULIETTE
Ah non c’est un vrai exercice ouais.
OMBELINE
Alors, la relation à l’argent, est-ce que.
JULIETTE
Tu aurais autre chose à nous dire par rapport à ça ?
OMBELINE
Comment ça a évolué pour toi, cette relation à l’argent ou la place de l’argent au sein des MMM ?
JULIETTE
Non, je crois qu’on a fait le tour un peu des choses importantes. Après, ce qui m’a permis aussi une des clés de la réussite, c’est d’avoir aussi utilisé, alors je ne sais pas, ce ne sont pas des techniques marketing, mais tu vois, j’ai travaillé sur les ventes additionnelles, d’augmenter aussi le panier moyen d’achat, de faire des ventes en early bird aussi, d’essayer de travailler un peu ça. Mais c’était plutôt en observant le comportement des ambassadrices que je me suis dit, tiens, là, il y a des clés à faire. Et ça aussi, avec ma collaboration, on a beaucoup travaillé dessus, en disant, tiens, regarde là, on pourrait peut-être essayer de faire ci. Alors des fois, on essaie des trucs.
OMBELINE
Ça ne marche pas.
JULIETTE
Des fois, on essaie des trucs, ça marche. mais d’être toujours à l’écoute aussi de ce qui se passe à l’intérieur de la communauté et de pouvoir adapter nos propositions. Et quand on voit des trucs qui marchent avec l’une, on se dit, tiens, on pourrait essayer avec l’autre. Donc, c’est plutôt comme ça. J’ai toujours refusé de rentrer dans une… dans une démarche commerciale où tu vois déjà, il y a des gens aussi dans le développement personnel, ils sont comme ça au début, ils rentrent un peu, ça leur fait plaisir. Et puis après, en fait, ils sont… Tu sens qu’à un moment, c’est comme s’ils brillent. Enfin, tu vois, il y a un truc qui devient un peu… qui devient moins sain et qui, moi, me dérange. Et je me suis fait la promesse de jamais basculer là-dedans. Je fais les trucs parce que J’ai envie de le faire, alors ça me rapporte de l’argent tant mieux, mais je le fais parce que j’ai envie de le faire, parce que j’y crois, parce que je pense que ça va avoir un impact. Je ne le fais pas pour gagner de l’argent en fait. Ce n’est pas la motivation première. Il faut une conséquence bien sûr parce que sinon un jour le produit va s’arrêter et ce n’est pas le but, mais ce n’est pas l’objectif numéro un quand je mets en place une action.
OMBELINE
Bien sûr, c’est une conséquence. Et puis je pense qu’il y a aussi la valeur du lien que tu mentionnais tout à l’heure, le soutien, le partage, donc on sent que c’est des valeurs spirituelles qui sont au cœur d’MMM.
JULIETTE
Bien sûr, complètement.
OMBELINE
Mais tu vois, pour reprendre l’exemple de l’épisode avec Claire pour le podcaston, à un moment donné, je suis intervenue parce qu’il y avait un peu trop le message de vu que c’est non lucratif, on est plus engagé. Et je ne suis pas d’accord avec ce message parce que faut quand même, et je le rappelle dans l’épisode, faut quand même pas être dans le déni que l’argent n’est pas dans une association. Je veux dire, l’argent est bien d’un côté ou d’un autre. Donc pour moi, quand c’est pas lucratif, ça veut pas dire qu’on est plus engagé. Il y a des entrepreneurs qui réussissent financièrement et qui sont très engagés. Donc voilà, et puis t’en es un exemple. Et donc merci de rappeler ça. J’aimerais bien qu’on parle de ton leadership aussi, des différents niveaux de leadership, parce qu’on connaît le leadership des autres, mais il y a aussi le leadership de soi, et je pense que c’est un peu la foi inébranlable et l’effort extraordinaire que tu partageais tout à l’heure, c’est aussi du leadership envers soi-même. d’avancer malgré les difficultés, malgré les défis, malgré juste ce qui se passe sur notre chemin en fait. Et puis il y a aussi un leadership que j’appelle spirituel. Et comme tu es aussi une experte en leadership et en empire féminin avec ses 800 ambassadeurs, qu’est-ce que tu pourrais nous transmettre de ta vision du leadership ?
JULIETTE
Ce que je pourrais transmettre, c’est que moi je me suis retrouvée un peu là-dedans sans m’en rendre compte, sans le prévoir, sans l’anticiper, sans me dire, tiens, comment je vais gérer, etc. Et j’ai choisi toujours de privilégier la proximité avec chacune, et c’est ce que je disais aussi tout à l’heure. Et quand j’ai posé la question aussi aux ambassadrices pour préparer cet épisode en disant, tiens, voilà, comment vous voyez aussi mon leadership, etc. et elles m’ont toutes répondu l’authenticité. Et le fait qu’elles avaient des contacts personnalisés avec moi, quand elles s’étaient inscrites à la formation, quand elles avaient des questions, et que du coup elles se sentaient… On est toutes sur le même niveau, on est toutes dans le même bateau. Et c’est pas parce que c’est moi qui ai créé le concept que je suis au-dessus ou j’en sais rien. Après, il y a aussi le leadership d’expérience, de compétence. Voilà, comme ça fait 9 ans que ça existe, je connais mon sujet sur le bout des doigts. Je l’ai décliné dans mon livre, dans des conférences, je participe à beaucoup de sommets en ligne, etc. J’essaie d’être active pour aussi parler du sujet qui m’anime. Donc, il y a cette espèce de compétence aussi qui est recouverte et il y a surtout ce Cette authenticité où je vais aussi partager ouvertement à mes ambassadrices quand j’ai rencontré des difficultés dans ma vie de maman, dans ma vie de couple. Il y en a certaines au début qui me voyaient comme une espèce de « t’es pas une gourou », mais quand je les rencontrais sur des événements, ils me disaient « mais t’existes en vrai, t’es pas que sur les vidéos ». Je fais mes courses comme vous, je galère avec des enfants comme vous. Et au début, c’était un peu perturbant. de me sentir exister comme ça dans le regard des autres, alors que moi, je veux vraiment rester simple, rester humble, etc. Je me sens exactement comme elle. Et quand chaque année, on fait une convention, on se retrouve toutes. Et c’est chouette de tisser ces liens et de rester… de rester accessible et je leur partage aussi mes difficultés, je leur partage aussi mes joies. J’essaye de laisser ça transparaître aussi quand je communique sur les réseaux sociaux. Tout est fluide mais tout n’est pas simple, tout n’est pas simple non plus. C’est fluide aussi parce que j’y crois, parce que je me sens guidée par l’univers et guidée par ma petite voix intérieure. Parce que tu acceptes ce qui se passe aussi. C’est ça, et puis c’est fou aussi parce que je bosse, parce que j’y crois, parce que je me relève les manches. Quand il y a une difficulté, je me dis « OK, il y a ça, comment je vais faire ? C’est quoi la solution ? C’est quoi les outils ? Est-ce que je lâche l’affaire ? » C’est un moment un peu compliqué avec ma fille qui n’était pas bien. Et puis je lui dis « C’est quoi ? Viens, on se casse, on va voir la mère. » On a tout planté. On a monté dans la voiture, au lieu d’aller au lycée, on a allé à la mer. On a passé quatre heures au bord de la mer toutes les deux. Et c’était génial, en fait. Et pendant ce moment-là, je lui ai partagé plein de trucs qui m’ont été utiles pour moi ou que je transmets dans les ateliers. Et je voyais comme il y a tout qui, finalement, comme si c’était toutes les pièces du poste qui se rassemblaient et tout qui prenait un sens et tout qui était imbriqué. Mais en même temps, ce moment-là, ces quatre heures-là, j’étais à 100 % avec ma fille. Il n’y avait plus rien d’autre qui existait, au bord de la mer, le soleil et tout. Mais c’est chouette de voir tous les liens. Et pareil, quand je suis avec des ambassadrices, on va parler boulot, on va se partager aussi plein de trucs perso. Elles viennent souvent chez moi, je les fais rentrer dans mon univers. Cette idée d’ouverture, d’accueil, d’accueillir l’autre tel qu’il est. Et puis, c’est chouette. Moi, je suis copine avec toutes mes ambassadrices. Alors, les premières, c’était toutes des copines. J’étais dégoûtée qu’elles habitent dans d’autres villes, qu’on ne puisse pas se voir pour aller se faire l’amour. Mais aujourd’hui, j’essaie, malgré le nombre, de rester aussi proche de chacune et je réponds à chaque message individuellement. Je m’attache à ce 24 heures, d’avoir trouvé une réponse.
OMBELINE
Est-ce que tu fais intervenir d’autres personnes au sein de la communauté pour les accompagner dans leur développement de compétences, dans leur leadership, dans leur relation à l’argent ?
JULIETTE
Non, je ne sais pas. Au début, on a fait un petit peu. Il y a eu pas mal de demandes comme ça pour pouvoir enrichir un peu chacune. On avait créé une plateforme des talents où chacune pouvait mettre à disposition de la communauté son talent. Puis après, soit c’était des prestats qui étaient vendus, soit c’était des échanges de compétences. Et puis, en fait, après, c’est parti un peu dans tous les sens. Et aujourd’hui, j’ai fait le choix de rester pleinement concentré sur… Voilà, si t’es ambassadrice, c’est pour animer les ateliers MMM. Si après, tu veux travailler sur, je sais pas quoi, sur ta gestion de ton entreprise, sur ta communication, sur ta personnalité ou j’en sais rien, du coup, tu vas aller faire appel à des prestataires, mais ça va être en dehors du cadre de MMM. Sinon, après, j’avais l’impression de devenir un peu, tu sais, organiste d’entreprise. Je ne voulais pas en fait. Moi, je veux vraiment rester. L’activité, on fait des ateliers pour les enfants. On va donner des billes pour un peu mieux communiquer, pour aussi travailler son énergie intérieure. Enfin voilà, ça va être lié avec ce qui se passe. Mais par contre, je veux que la formation MMM, elle reste pour faire des ateliers MMM. Et ça, c’est hyper important parce que sinon, après, ça déborde et après, ça devient inviolable. Et c’était compliqué. Mais je suis passée aussi par ça pour me rendre compte que… Ça c’est.
OMBELINE
Une clé aussi de rester centrée sur le cœur de métier.
JULIETTE
Je vois plein d’acteurs autour de moi qui changent régulièrement de public, de produits, de machins, qui sont toujours en train d’acheter une nouvelle idée, puis de tout remettre en question. Et à chaque fois, je me dis, moi non, depuis le début, c’est le même truc en fait, et ça n’a pas changé. Depuis demain, c’est toujours pareil. Alors bien sûr, il y a des évolutions, je ne suis pas non plus fermée et j’écoute aussi ce qui se passe autour de moi. Mais je ne m’inspire pas de ce que peuvent faire les autres. Je ne suis pas d’autre formation. Je veux vraiment que tout ce que je mets en place, ça vienne de mon cœur, ça vienne de ma tête, ça vienne de mon expérience sur le terrain, avec mes enfants, avec les ambassadrices dans les ateliers, etc. Ça, c’est hyper important. Et je vois des gens qui ont l’impression que leur projet change tout le temps. Je vois qu’ils t’envoient une nouvelle lettre, ils ne parlent jamais la même chose. Et non, moi, je veux garder mon axe. Et puis quand je suis en atelier avec les enfants, je sais que c’est là que je dois aller et que je dois emmener le maximum de gens autour de moi pour les enfants, en fait.
OMBELINE
C’est aussi parce que depuis neuf ans, ta vision n’a pas évolué. Elle a évolué forcément, mais tu vois, ça reste MMM et la vision que tu as eue il y a neuf ans, c’est celle qui continue de t’animer aujourd’hui.
JULIETTE
Elle transmet des ressources de bien-être aux enfants. Les enfants, après l’étrange âge, ont bien sûr évolué, etc. Les ressources de bien-être évoluent, les modalités aussi. Là, on a sorti une formation destinée aux enseignants. Si effectivement à 9 ans, il y a 9 ans, on m’avait dit tu vas faire une formation pour les enseignants, même si c’était d’ailleurs la première chose, c’était de faire une formation pour les enseignants avant de faire une formation pour des éventuelles ambassadrices. Mais bon, ça a mis 9 ans à prendre forme. Mais le but de la formation, c’est de donner des billes aux enseignants pour qu’ils puissent donner des ressources de bien-être à leurs élèves. En fait, c’est dans un cadre scolaire qui va permettre de toucher plus d’enfants, de pouvoir aussi aider des enseignants qui sont souvent en difficulté dans leur classe aujourd’hui. Et ce n’est pas facile d’être enseignant. Mais c’est toujours le leitmotiv de MMM, c’est des ressources qui sont simples, qui sont faciles à mettre en place, qui font du bien, qui sont précieuses, qui sont ludiques. Du coup, les enfants, ils s’amusent en même temps qu’ils apprennent à respirer. Cette vision-là, elle ne changera pas parce que c’est celle qui m’anime et je n’ai pas envie de faire autre chose. C’est là qu’il faut que j’aille, en fait. Ça, je pense que c’est cool aussi de garder ta vision en acceptant que peut-être des fois, il peut y avoir aussi des modifications, des réajustements, etc. Mais pour qu’un projet marche, je pense qu’il faut être focus sur une ambition, sur un objectif.
OMBELINE
Tout à fait, si c’est clair. Parce que moi, la clarté, elle a mis longtemps. Il y a eu plusieurs visions. Et en fait, au final, tu te rends compte après, avec le recul, que le fil rouge est toujours le même. Mais c’est passé par des détours.
JULIETTE
Oui, moi j’ai eu la chance d’avoir un chemin assez droit.
OMBELINE
Bon, alors, on a abordé plein de choses. Oui, je me suis noté liberté en gros sur ma feuille parce que, je veux dire, ce leadership, qu’il ne servirait pas à ça. Je t’ai noté ça quand tu donnais l’exemple de la semaine dernière où tu as dit à ta fille, viens, on va à la mer, on s’en fout, on se casse. Ça, c’est aussi du leadership. On est libre et on répond à nos besoins maintenant. Et je pense que c’est vraiment important, même en tant que dirigeante, de se donner cette liberté.
JULIETTE
Et la liberté aussi, ça me fait penser à la liberté d’accepter qui on est et d’accepter aussi toutes les facettes de notre personnalité. Et j’avais fait un post sur les réseaux il n’y a pas longtemps là-dessus, en disant voilà, finalement, je suis pleine d’extrêmes. mais d’accepter tous ces extrêmes. Je peux bosser comme une tarée toute une semaine, toute la journée, toutes les soirs, etc. Ça m’arrive rarement de rester trois jours sans rien faire. Mais après, pendant trois jours aussi, lâcher et juste faire le strict minimum. Ça revient à ce que j’ai dit tout à l’heure, de vivre les choses pleinement, d’être en conscience à chaque fois. Mais au début, je suis pleine de tatouages, je me disais, comment je vais faire avec les tatouages ? Les enfants, peut-être que des parents vont me dire que machin, c’est truc, etc. Et puis en fait, dire non. Au contraire, les enfants adorent mes tatouages en disant, oh, t’as ton chat, ton machin, ton truc, etc.
OMBELINE
Il faudrait qu’ils bougent comme dans Bayana, tu vois.
JULIETTE
Tatouage animé. C’est clair. Et puis de s’accepter. Tout à l’heure, tu as évoqué aussi le burn-out maternel. Quand je l’ai fait il y a deux ans et demi, je parlais à la thérapeute qui me suivait, je lui disais « ça craint quand même, je suis un burn-out maternel alors je fais du bien-être pour les enfants. À ce moment-là, ce n’est pas crédible. » Et puis elle me disait «.
OMBELINE
Mais si, mais au contraire, je suis.
JULIETTE
D’Accord avec vous ». Elle me disait « mais carrément, au contraire, vivez-le pleinement ». C’est vrai que quand j’en suis sortie, je me suis reconnectée à mes enfants d’une autre manière. Et du coup, les ateliers aussi ont pris cette nouvelle teinte. Avant, j’étais contente. En fait, c’était génial ce bordel de maternelle, même si quand je l’ai traversée, c’était horrible. Mais de dire que tout est juste, que tout a sa place. Le plan est toujours parfait. Et c’est dire que même les obstacles que tu vas croiser sur ton chemin, qu’ils soient perso ou qu’ils soient pro, parce qu’après, il y a tout qui s’imbrigue. C’est qu’au final, ils vont t’aider à grandir, ils vont t’aider à évoluer, ils vont t’aider à être encore plus conscient, à mieux te connaître, à mieux t’accepter. Oui, c’est ça.
OMBELINE
Et de tout voir comme des tremplins et pas comme des obstacles, des punitions ou des difficultés. En fait, tout est un tremplin. Même, je me souviens, on peut dire à nos auditeurs qu’on a dû reporter notre enregistrement parce que c’est tombé en plein moment où tu as eu la grippe. Et c’est pareil, je te voyais partager ça sur les réseaux et je trouve que c’est tellement riche de voir les choses de cette façon et c’est ça aussi le leadership.
JULIETTE
Tu vois, tu prends… Tu dis la grippe, elle était horrible.
OMBELINE
C’était horrible, mais tu la vivais aussi en pleine acceptation et te disant de toute façon, je lâche.
JULIETTE
Exactement. Parce que je n’ai pas le choix. Mais je me suis observée aussi, ça a été vraiment une expérience initiatique de fou. J’ai mis quatre jours à lâcher en me disant, je voulais quand même faire une formation, alors ne tenez pas debout. Jusqu’à ce que ma fille ait une crise d’épilepsie, j’ai dû aller la chercher à l’école et là je me suis dit que je ne peux plus, je lâche tout, c’est trop en fait. Et au bout de 4-5 jours de grippe dans mon lit, je suis quand même restée 8 jours couchée, j’ai kiffé en fait. Et je l’ai vu, je n’avais plus envie que la grippe elle s’arrête. Et après, j’ai repris de biais. Tu parles toujours du premier jour du reste de ta vie, alors moi j’en suis au 55e premier jour. Après la grippe, il y a eu ça, il y a aussi de ralentir le rythme, de faire une seule chose à la fois, ce qui dans notre société d’aujourd’hui est quand même assez grave. L’art du focus. Oui, nous les femmes mamans, on fait à peu près 250 000 choses en même temps.
OMBELINE
Et encore, il y a ce qu’on.
JULIETTE
Fait et ce qu’il y a dans notre tête aussi. Mais maintenant, depuis la grille, j’essaie vraiment de ralentir. Ce matin, j’attendais ma lessive dans le jardin au soleil. Normalement, j’attends la lessive et en même temps, je suis au téléphone, je pense à 2000 trucs, etc. Et là, je m’attache à ne pas prendre mon téléphone. Je suis avec mon linge, je regarde mon jardin, je fais le truc en conscience. Et c’est génial. C’est un exercice que les auditrices peuvent faire aussi. Quand tu tentes la lessive en tant que t’es au téléphone, à la fin, tu as l’impression d’arrêter Speed. Alors que là, je rentre. En plus, je suis hyper maniaque. Ma lessive est étendue au carré. Mais du coup, je rentre. Ça m’a fait du bien, en fait. C’est comme si je… Je ne dis pas que j’adore étendre la lessive, mais comme si j’avais un… Tu te sens apaisé.
OMBELINE
Tu as un sentiment d’accomplissement.
JULIETTE
Exactement. Et là où je m’observais aujourd’hui, je sentais que c’était un peu plus speed, il y avait beaucoup de trucs à faire et tout. Et je me dis, attends, reviens, refais une seule chose à la fois, vas-y tranquille. Il y a peut-être des choses que tu n’auras pas le temps de faire aujourd’hui. Finalement, est-ce que ce n’est peut-être pas à temps de demain ? Est-ce que ce n’est pas à temps de lundi ? Repositionner aussi. Chaque truc est de… Ouais, tu appuies toi-même sur le bouton sur pause avant que la vie te fasse appuyer sur pause avec une grippe, avec machin, avec d’autres trucs en fait. Et peut-être que si on avait fait l’enregistrement il y a un mois comme c’était prévu, on n’aurait pas forcément partagé les mêmes choses qu’aujourd’hui. Et aujourd’hui, ce qu’on partage, c’est aussi enrichi de toi et moi, ce qu’on a vécu aussi depuis un mois. Et peut-être que c’était ce qu’on avait partagé aussi. Carrément.
OMBELINE
Carrément. Pour les auditeurs, vraiment, je voulais que cette notion de c’est fluide depuis la création de MMM, en fait c’est fluide parce qu’il y a cette croyance que le plan est toujours parfait, comme tu l’as tatoué, que de toute façon, chaque chose qui est sur ce chemin, je le reçois. telle qu’il est. Et je pense que c’est ça qui fait que c’est fluide, aussi bien ta vie personnelle que MMA, même si on a des complications, des contraintes, des défis, des crises, des up and down. Mais c’est un pas à la fois.
JULIETTE
Exactement, ouais.
OMBELINE
Qu’est-ce qui aurait besoin d’être ajouté à cette conversation pour que ça te semble complet, Juliette ?
JULIETTE
Je ne sais pas. Non, je pense qu’on a fait le tour en fait.
OMBELINE
Je peux résumer aussi les clés que tu as. Certaines clés, je pense que je ne les ai pas toutes notées, mais le fait de se faire aider par des experts. Je pense notamment à ce consultant qui a mis en place des systèmes, des procès, des automatisations. Je pense que c’est vraiment important, surtout pour passer d’un statut d’entreprise solo ou de micro-entreprise à un modèle économique plus important. L’engagement aussi de tes ambassadrices, vraiment cet engagement communautaire, cette co-création, cet esprit de co-création, sachant que oui, tu restes la leader, tu restes la personne source de MMM, mais elles apportent toutes quelque chose. Même celles qui sont parties. Et d’ailleurs, on avait aussi dit ça avec Audrey Destan dans l’épisode 22. Elle disait que chaque personne qui a fait partie de Poppy, y a laissé quelque chose.
JULIETTE
Oui, tout à fait. Je partage tout à fait sa vision.
OMBELINE
Il y a la notion de sororité. Tu vois cette image des villages, de certaines tribus où les femmes sont entre elles avec les enfants. Et moi, quand j’étais maman solo, je rêvais de ça, en fait. Je rêvais de vivre dans une communauté de femmes avec des enfants. Parce que ce soutien, ce soutien entre femmes, il n’existe plus aujourd’hui dans les familles. On est éclaté dans tous les sens. Donc voilà. Et d’ailleurs, il y a… Tu connais Comune ?
JULIETTE
Non.
OMBELINE
C’est du co-living de famille monoparentale.
JULIETTE
D’accord. Avec des coquines, plein de fois, on se prend une grosse maison. Mais c’est vrai que ça peut manquer aujourd’hui. Du coup, on le crée par petits… Moi, avec mon réseau de copines, on est comme ça, vachement dans l’entraide aussi, dans le soutien des unes et des autres.
OMBELINE
C’est important. Et la notion de recevoir, justement, à propos d’entraide. La notion de recevoir sans redevabilité. La pleine présence, surtout avec les enfants, donc la redevabilité, la culpabilité, tout ça, il faut apprendre à le dégager ou à savoir s’en détacher quand ça revient. L’importance de poser ses limites, de les connaître, bien sûr, mais de les respecter aussi, de savoir fermer ses frontières sur tous les plans. Il y a les frontières matérielles, physiques bien évidemment, mais il y a aussi les frontières émotionnelles et énergétiques. Quand on est leader d’une communauté de 800 femmes, il faut aussi apprendre à fermer son énergie de temps en temps.
JULIETTE
C’est clair. Il y a aussi à poser ses limites. Les messages ne répondent jamais le week-end en fait. Le week-end, je vais les voir passer, mais par principe, je ne réponds pas parce que le week-end, c’est mon temps à moi où je suis dans ma vie perso, et du coup, je ne suis pas disponible. Au début, je répondais tout le temps parce que même moi, j’étais connectée, j’étais en mode boulot tout le temps, même s’il y a des fois, il y a des dimanches où je travaille, je suis dans ma bulle, concentrée sur ma tâche, mais je ne réponds pas. Je me coupe de l’extérieur. Sinon, après, c’est hyper… Surtout, normalement, avec les WhatsApp, les réseaux sociaux, tu reçois des messages à 5h du mat’, l’analyste se lève, elle pense à un truc, elle te le dit tout de suite. Moi, avant 9h, je suis pas en mode boulot. Peut-être que moi aussi, à 5h, je dors pas et que je suis en mode insomnie, mais par contre, je vais rester dans ma bulle et je vais pas… Ouais, c’est important, c’est ça. J’aime bien l’image de bulle. C’est de rester aussi dans son truc et de… On le fait d’ailleurs en rituel avec les enfants, d’imaginer comme une espèce de bulle de protection. autour d’eux, ils choisissent une couleur, ils ont leurs bulles et puis ça fait comme un bouclier géant où du coup, ce qui se passe à l’extérieur, ça ne peut pas t’atteindre. Tu te sens protégé, tu te sens en sécurité. C’est une image, c’est un rituel qui plaît beaucoup aux enfants.
OMBELINE
Et je voudrais aussi te remercier parce que tu avais permis à Edgar de venir assister dans l’atelier et ça lui avait vraiment beaucoup plu et il aimerait revenir.
JULIETTE
Comme tu veux, avec grand plaisir.
OMBELINE
On va refaire ça et puis il faut que tu me donnes ton ambassadrice qui est sur Toulon. Et une dernière clé, c’était le fait de rester centré sur le cœur de métier de l’entreprise, même si, bah oui, on est des femmes créatives, on a envie de plein de choses, on a des idées par milliers, mais de rester vraiment focus sur le cœur de métier et la mission de l’entreprise. Et les dernières clés que tu avais partagées, c’était tout autour du leadership, l’authenticité, la simplicité, l’humilité, l’accessibilité, l’écoute. J’aime beaucoup aussi la notion de leadership, de compétence et d’expérience. Et enfin, se donner la permission de rester libre. Magnifique tout ça. Avant de clôturer cet épisode, Juliette, j’ai deux dernières questions. Alors évidemment, on mettra dans la description toutes les façons de connaître MMM, peut-être de te prendre contact avec toi aussi. Si on le souhaite, tu nous diras quelle est la meilleure façon pour ça, de te contacter. Et puis, j’aimerais savoir… Alors, trois questions en fait. Qu’est-ce qui est prévu pour la suite de MMM ?
JULIETTE
Je ne sais pas, c’est l’univers qui sait en fait. Il m’envoie des petits signes et des petits messages que je prends. Après, c’est un concept qui est déclinable à l’infini. Aujourd’hui, il y a huit formats d’ateliers qui existent. J’aimerais bien en faire pour les petits, pour les 0 à 3 ans. J’aimerais bien faire des ateliers pour les seniors aussi, les mettre un petit peu de magie aussi dans les EHPAD. Donc là, on a commencé d’investir dans les écoles, on était sur les tempéries scolaires. Maintenant, on passe par les enseignants. J’aimerais bien faire des ateliers dans les classes aussi, que les tombes s’abrissent. Et puis après, développer aussi elle-même dans les entreprises. Il y a de plus en plus d’entreprises aussi qui commencent à faire venir du bien-être. Donc c’est des climats à l’infini. Et la prochaine énorme étape, on va dire, ça j’attends que ma petite soit à dos et que je sois aussi plus disponible. C’est de passer, là on est sur un modèle francophone, c’est peut-être de passer sur un modèle avec aussi une dimension anglophone pour pouvoir aller aussi dans d’autres pays, faciliter le travail des ambassadrices. J’ai plein d’ambassadrices qui animent des ateliers en anglais aujourd’hui, mais pouvoir leur faciliter le travail aussi. Ça, ça serait la grosse étape. Je ne sais pas si je la ferai un jour ou pas, mais elle est dans un coin de ma tête depuis un certain temps, mais là, je mets la priorité Ma disponibilité de maman et en restant sur le terrain francophone, c’est quand même plus facile.
OMBELINE
Et puis, je n’ai pas précisé, mais tu es aussi l’autrice d’un livre, d’un oracle. Est-ce que tu as d’autres projets de création comme ça, de support ?
JULIETTE
Oui, j’ai un deuxième livre qui est dans les tuyaux depuis un certain temps, plus destiné aux femmes. Justement, le premier, c’est pour les enfants, plus destiné aux femmes. Mais voilà, il y a des contacts qui ont été faits avec des maisons d’édition. C’est une demande qui m’a été faite. On est venu me chercher là-dessus. Puis après, ce n’était pas le bon moment pour moi. Et voilà, là, je sens que c’est en train de revenir, donc ça pourrait se décanter. Si ce n’est pas cette année, ça sera l’année prochaine. Mais je sens que ça vient me chatouiller régulièrement, ce projet.
OMBELINE
Puis tu me diras, parce que si ça se trouve, c’est la même maison d’édition que moi, tu me diras. Et puis, mes deux dernières questions. Qui aimerais-tu entendre, toi, dans ce podcast ?
JULIETTE
C’est une excellente question. J’ai le droit d’avoir un jeu de coeur ou pas ? Bien sûr, tu peux me répondre aussi plus tard. Je ne sais pas, je ne sais pas.
OMBELINE
Tu me répondras plus tard. Et puis avec quoi tu repars de cet épisode ?
JULIETTE
Je repars avec beaucoup de plaisir d’avoir discuté de tout ça avec toi. C’était un bon moment aussi, vraiment en présence. Et je repars aussi, il y a plein de fois où je ne réalise pas trop en fait ce que j’ai fait, où ça me semble tellement simple entre guillemets, où du coup c’est devenu mon quotidien. Et de temps en temps, j’ai des espèces de montées vertigineuses, tu sais, de gratitude ou de réalisation. Mais putain, j’ai formé, tu vois, je me disais, l’année prochaine, dès 10 ans, j’aurais formé 1000 personnes. C’est juste énorme. Ta marque, elle est dans 27 pays. C’est un truc de fou. Et ça m’a fait ça quand je suis montée sur la scène du Télix à Cannes aussi en me disant, waouh, je suis là. Et ça me fait du bien dans ce moment-là de ressentir aussi et de savourer pleinement tout ce que j’ai fait. Et c’est ce qu’on dit aux ambassadrices quand elles viennent de clôturer leur formation, on les invite à se célébrer en fait. Et à se dire bravo, vous êtes ambassadrice, d’ailleurs vous commencerez à faire demain la to-do list qu’on va vous envoyer. Mais aujourd’hui, juste, célébrez-vous. Remerciez-vous d’avoir suivi cette formation. Remerciez-vous d’être allé jusqu’au bout. Remerciez-vous d’avoir réussi votre session pratique de clôture. Et régulièrement, je prends le temps aussi de me remercier aussi, justement, de ce que je fais pour ma communauté, pour le monde, on va dire, en toute prétention. Mais quand j’ai lancé MMM à l’hôpital, du coup, voilà, j’ai fait une grosse soirée chez moi. Alors moi, j’aime bien faire la fête, en plus. Mais le prétexte c’était ça, je voulais rassembler mes amis, qui pourtant ne sont pas partie prenante du projet, mais même à l’hôpital, même s’ils avaient tous contribué quand j’avais fait une campagne de crowdfunding il y a quelques années. Et j’avais envie de fêter ça avec eux et de mettre sur pause et de dire, regardez, ça y est c’est sorti, vous m’avez tous aidé, ils m’ont soutenu quand ma fille était à l’hôpital, etc. Et puis j’avais réussi à le transformer, j’avais envie de les remercier aussi. Donc je pense qu’après je vais aller me célébrer dans mon jardin, je vais me faire un petit moment au soleil aussi. Et voilà, faire une pause dans ma journée qui est bien remplie aujourd’hui, puis dire voilà, le reste, ça attendra peut-être plus tard. Et tout ce que j’ai déjà fait, c’est déjà super en fait. Je vais repartir avec ça. Puis c’est acquis.
OMBELINE
Et bien écoute, je célèbre avec toi. Un grand merci pour ta présence dans le podcast, pour tout ce que tu nous as transmis aujourd’hui. Et puis j’espère qu’on célébrera en présentiel ensemble très bientôt. Merci Juliette.
JULIETTE
Merci à toi Ombeline.
OMBELINE
Merci d’avoir écouté cet épisode. Restez à l’écoute pour découvrir des perspectives révolutionnaires et des conseils pratiques qui transformeront votre approche du leadership et du succès. À très vite pour cette saison 2.
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